Malestroit. Pont du Rock : un samedi au festival

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Et c’est reparti ! Seconde journée du festival Au Pont du Rock ! De nombreux campeurs ont dormi sur place, certains en after. Ce qui équivaut à des réveils plus ou moins durs pour ce samedi. Mais place à une programmation plus nombreuse et étoffée.

Groupes à l’accent vannetais

Programmation plus étoffée oblige, la soirée a débuté à 17h20 avec le groupe vannetais The Blue Butter Pot. Anciens musiciens et chanteurs des Enfants de Morphée, le duo a fait le show au chapiteau Tigre.
Si les Zoufris Maracas ont endiablé la scène Dragon sur leur rythme de rumba, The Blue Butter Pot, eux, ont laissé place, deux heures plus tard, à un autre groupe local : The Sunvizors. Composé de cinq musiciens et d’un sonorisateur, ces talents issus du pays vannetais viennent de plusieurs autres groupes, notamment San Jyla. Déjà passés au Pont du Rock, ils viennent, cependant, pour la première fois pour The Sunvizors. : « On est hyper contents de revenir. Et cette année, on n’a pas fait l’ouverture mais on passe un peu plus tard. On monte un peu en grade (rires). On a tous des bons souvenirs donc on a forcément eu envie d’y rejouer», s’exclame J-C qui est au clavier. Des souvenirs notamment en tant que festivalier, comme se rappelle Nino, le guitariste : « La toute première fois que je suis venu, c’était en 1999. J’étais venu avec ma sœur. Et j’avais vu Mass Hysteria. Cette semaine, j’ai lu un article et je me suis vu en photo. ». Ayant sorti leur album en mars, ils ont enchaînent les dates et continueront jusqu’en 2017.

Têtes d’affiches et autres groupes

The Sunvizors ont pu jouer leurs morceaux en même temps que The Inspector Cluzo, le duo gascon loufoque, devenu populaire au Japon.
Ensuite, c’est un autre duo, de plus en plus connu en France, qui a fait son apparition : BigFlo et Oli. Très populaires auprès des jeunes, les deux rappeurs toulousains, aux paroles réfléchis et au talent inégalable en terme d’improvisation, ont fait bouger les festivaliers, nombreux à ce moment précis, à la scène Dragon.
À 21h10, les Bordelais de J.C Satan ont joué au chapiteau Tigre. Tandis qu’à la scène Grenouille, les Parisiens de Feu ! Chatterton ont « gainsbardisé » les festivaliers.
Puis c’est le fameux Hubert-Félix Thiefaine, revenu au festival dix ans après son unique passage, qui a mis une ambiance plus morose, notamment avec son fameux titre « La fille du coupeur de joint ».
A 23h20, le public du Pont du Rock a pu (re)découvrir le style musical dénommé « gypsy-punk » avec Gogol Bordello, au même moment où les Brestois de Bantam Lyons jouent de la pop plus mélancolique. Des finistériens qui découvrent ce festival comme l’affirme Loïc, le chanteur du groupe : « C’est la première fois que je viens. J’aime bien jouer dans des festivals que je ne connais pas. ».
Le temps de faire place au duo phare de l’électro-pop français, Aaron. Le duo français qui n’est également jamais venu sur Malestroit a inscrit cette date sur son agenda. Un groupe qui ne différencie pas les Bretons des autres publics : « Pour nous, il y a 12000 êtres humains différents dans le public. Il n’y a pas de public breton, basque, gascon, … Et surtout, on n’adapte pas nos chansons en fonction de la région où l’on se produit. On tient plus compte, par exemple, de l’horaire à laquelle on joue. Ce ne sont pas les mêmes morceaux que l’on expose la nuit que quand il fait jour. »
Puis Not Scientists, groupe bien connu de la scène punk-rock française, et les rois incontestés de la coolitude, les Naïve New Beaters ont pris le relais. Avant que Rone, aka Erwan Castet, ne concluent cette 26ème édition du Pont du Rock avec son accent électro.

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