Questembert. Quand la culture sort de ses murs

Amateurs avertis et curieux subjugués par la musique ont partagé un magnifique moment sous les Halles de Questembert ce samedi 11 juin. Organisée par la médiathèque municipale, cette lecture-concert s’inscrit « dans la politique de la ville de promouvoir la lecture hors les murs de la médiathèque et d’animer le centre-ville », comme l’explique Pascal Heude, adjoint au maire en charge de la culture.
Frédérique Bruyas, venue à Questembert il y a presque dix ans, donnait à entendre cette fois l’oeuvre de Jack London dont on fête cette année les 140 ans de la naissance et les 100 ans de la mort: une vie courte mais dense. Issu d’un milieu populaire et autodidacte, Jack London livre une oeuvre majeure qui résiste au temps et continue de faire écho à l’actualité.
Frédérique a choisi des textes forts, une sélection très personnelle pour traverser l’oeuvre immense de Jack London: ses différents thèmes (la nature, le fantastique, le politique avec une critique sociale qui sous-tend tous ses textes), ses différentes formes littéraires (romans, nouvelle, pamphlet extraits de Martin Eden, Le vagabond des étoiles, Au sud de la Fente, Ce que la vie signifie pour moi).
Frédérique Bruyas a proposé une interprétation sensible et exigeante mais aussi très accessible pour s’initier et découvrir cet auteur devenu un « classique ».
René Miller, musicien autodidacte louisianais, l’accompagnait à la guitare et au chant. Le son de sa guitare métallique et de sa voix ont fait vibrer les Halles, pour un voyage sonore dans l’Amérique des années 20, livrant le blues originel de la rue. Incroyable !
Le public, une soixantaine de personnes, a été conquis, bluffé par ce duo parfaitement maîtrisé qui a donné à entendre et à ressentir la puissance de la musique et de la littérature…

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