Ploërmel. Jim Rowlands fait le printemps avec son 25e album !

La saison hivernale est propice à la création pour Jim Rowlands : à 44 ans, il vient de sortir son 25e album. Et le Gallois fourmille encore de projets !

« Seasons reappear » est le titre de son nouvel opus : « si la pochette est un peu angoissante, à l’intérieur c’est plus coloré », nuance Jim Rowlands, installé dans la région ploërmelaise avec sa famille depuis des années. Un album dont l’esprit a évolué au fur et à mesure de l’écriture : « l’idée de départ était de continuer dans la veine de « Stranded » (NDLR sorti le « triste 13 novembre »), très acoustique, et puis il est devenu plus rock and roll, avec du folk à la fin ! » Le professeur d’anglais a eu plaisir à composer cet album, avec six autres musiciens qui ont apporté leur patte.

« Un génie de la composition »

Basé à Loyat, il a envoyé sa mélodie par Internet à Thierry Meyer à Paris, Fabien Gennesseaux à Reims, etc. Chacun enregistre sa partie. Une création hors sol en quelque sorte, bien pratique pour concilier les emplois du temps de chacun ! Alain Hervé, bassiste, explique avoir préparé quelques lignes de basse pour Jim. « Ensuite il fait le mixage. Quand on entend la version finale, on est bluffés ! C’est un honneur de travailler avec ce génie de la composition », s’enthousiasme l’adjoint à la culture de Ploërmel. Rebecca Guy à la flûte traversière, Camille Hess au violon et Maxime Hervé au piano jouent également sur « Seasons reappear ». Le morceau « Apparent magnitude«  est à écouter sur le site Internet de Jim Rowlands.

Cet album est appelé à un avenir au Pays de Galles car l’écrivain Aled Owen Jones va écrire des paroles en gallois. En effet, si le Loyatais le parle, il peine à l’écrire. En attendant, Jim Rowlands a de nouvelles idées en tête.

Un projet ambitieux pour l’été : « The watchman »

Il s’est lancé dans l’écriture d’un roman, « The watchman » (comprenez « le veilleur de nuit ») et pense le décliner sous plusieurs formes, avec la collaboration du photographe Nik WalkingBear... derrière la caméra ! Une histoire et des musiques nées du goût de Jim pour les photos anciennes, un court-métrage… Jim Rowlands imagine une ambiance de « science-fiction victorienne, un Jules Verne à l’anglaise. On appelle ce genre le steampunk ». La compagnie néantaise Les Faces et cieux, pilotée par Gwénaël Le Cars, avec notamment le cascadeur Cédric Chavin, sera de la partie. Le prolifique Gallois compte boucler ce projet pour cet été. « Si on n’est pas motivés, on n’arrive à rien! », déclare le musicien, amusé à l’idée de porter le haut de forme.

Il trouvera le temps de faire de la scène où son enthousiasme fait la joie du public. Une seule date dans le secteur pour l’instant, le 16 avril, à Beignon, juste avant les Kilt Brothers dont font partie Maxime et Alain Hervé. Avec Mirrorfield qu’il a fondé avec son ami d’enfance John F Kenwright, il fait aussi beaucoup de concerts (ils seront à Reims le 19 mars). Jim Rowlands est donc à suivre de près car il est l’exemple vivant que l’on peut aller plus vite que la musique !

Pratique:

Album « Seasons reappear » disponible en ligne sur le site Internet de Jim Rowlands et à l’espace culturel Leclerc de Ploërmel (13 euros). Redécouvrez sa discographie sur Soundclound (écoute gratuite).

E-mail : rowlandsjim@gmail.com

VIDEO : Jim Rowlands en Gallois