« Deux jours sous la couette, mais pas trois ». Ce livre n’est pas un roman, une fiction. C’est le vécu d’une maman à qui on a enlevé ses deux petites filles, Agnès 4 ans et Jill 2 ans et demi, assassinées un soir d’octobre 2011 par leur père. Christine Masson a éprouvé le besoin d’écrire à ses filles des lettres émouvantes où elle parle de la vie sans elles. Des questions sans réponses reviennent sans cesse : «Pourquoi ? Où êtes-vous? Dans « Deux jours sous la couette, mais pas trois » Christine Masson livre son vécu de cette terrible soirée jusqu’au moment où elle va reprendre son travail, là où le livre s’arrête. Elle explique ces moments douloureux, les dates anniversaires qui lui font mal, à elle et son fils issu d’une première relation âgé de neuf ans au moment des faits. C’est cette correspondance de quatre années avec ses filles, que Christine Masson dévoile dans ce livre poignant. Un moyen pour elle de survivre à ce cauchemar.
Un livre pour aider les autres
Christine Masson est éducatrice spécialisée. Venir en aide elle connaît. Aussi a-t-elle décidé de publier son histoire pour aider les autres. Publier, oui mais pas avec n’importe qui. Ce sera à son ami d’enfance, Laurent Guillet, qu’elle acceptera de confier sa terrible histoire : «Quand Christine m’a contacté, je l’ai invité à chercher une société d’édition plus importante que la mienne. Mais très vite Christine m’a fait comprendre que c’était moi ou personne » raconte Laurent Guillet. Aujourd’hui, Christine Masson, à travers ce témoignage bouleversant (et le mot n’est pas trop fort…) veut venir en aide aux parents ayant connu le deuil d’un enfant. « Comment aller à la rencontre de toutes ces personnes qui me ressemblent dans leur douleur », se demande-t-elle ? Le livre se termine par un échange entre l’éditeur et l’auteure qui répond aux questions que le lecteur peut se poser. Cet entretien n’aurait pu exister avec nul autre qu’un proche. De plus, Christine Masson nous offre son « Mode d’emploi » qui lui a permis de survivre et de se reconstruire en ne restant que « Deux jours sous la couette, mais pas trois » parce que « La vie recommence toujours ».
Pratique :
« Deux jours sous la couette, mais pas trois.» de Christine Masson aux éditions Laurent Guillet. (19 €). Renseignements : www.laurentguillet.com
Entrer en contact avec l’auteure : laurentguilletlecteurs@orange.fr 06 84 02 54 72
Laurent Guillet sera en dédicace pour « L’enfant de la guerre » où il présentera également « Deux jours sous la couette, mais pas trois »
Le dimanche 17 : de 10 H à 12 H à « L’épicerie chez Violaine » à Pluherlin (56
Le lundi 18 : de 9 H à 13 H à la Maison de la Presse Millet à Questembert (56)
'Questembert, Pluherlin. Littérature : un récit bouleversantà découvrir' a 1 commentaire
14 décembre 2017 @ 20 h 24 min Sérazin
J’ai versé des larmes à la lecture de ce livre si poignant. Christine Masson nous donne une sacrée leçon de courage. Oui la vie continue malgré tout mais difficile de se reconstruire après de telles épreuves. Je lui souhaite ainsi qu’à sa famille du bonheur à l’infini.