Ce jeudi soir, la salle Alan Meur a accueilli un vrai et beau spectacle de poésie grâce à trois jeunes femmes, Karine Cathala, Eva Fogelgesang à la harpe, violon et saz et Sandrine Poirier dit Caulier, qui a débuté la soirée en lisant des extraits de son recueil « Et il disait qu’il m’aimait ». Dans la présentation de sa lecture, ses textes sont présentés comme «forts, puisés à la source d’une souffrance que tant de femmes partagent, celle d’être mal-aimées. Sous une forme poétique, un langage au ton universel, l’auteure propose de dire à toutes celles qu’elle nomme ses sœurs». Les poèmes de Sandrine Poirier dit Caulier ont été fort appréciés par le public comme celui qui commence par ces vers :
« J’ai dû dormir pendant 10 ans
J’ai dû dormir bien trop longtemps
Pas comme la belle au bois dormant
Personne en me réveillant… »
Pour terminer, Sandrine Poirier dit Caulier à lu un poème spécialement écrit pour l’occasion et qui se termine ainsi :
« Je m’offre une vie merveilleuse
Une merveilleuse vie
Et toi qui souris, écoute
Comble mes absences
À toi qui partage la beauté de nos sens
Je t’offre l’ardeur dans toute sa puissance »
De l’Ardeur à l’Offrande, pour goûter la poésie de la Vie.
Karine Cathala et Éva Fogelgeang ont ensuite entraîné le public dans « La danse de l’existence. » Des sons mélodieux, comme la harpe et le violon peuvent en distiller, accompagnent Karine dans sa lecture et ses mouvements gracieux. Tantôt arbre, tantôt oiseaux, mais toujours femme, Karine a emmené les spectateurs « dans un voyage pour les âmes en quête de paix et de sens » comme le présente le programme. Il n’y avait qu’une quarantaine de spectateurs présents. Dommage, hier soir le printemps des poètes a pris une autre dimension à Questembert.
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